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NOTE D'INTENTION

Tarja a quitté la Finlande en laissant derrière elle le pays qui, pendant plus de 40 ans, l'a vu naître, grandir, aimer.

Le Fil, c'est ce lien tissé entre deux ami.e.s d'enfance, une mère et son fils, deux cousins, c'est cette relation entre deux êtres, évoluant avec le temps et dans l'espace.

La relation entre Tarja et Virpi sont de ces fils étirés par la distance, usés par l’absence. A chaque épisode, nous irons à la rencontre de qui souhaite réparer ou entretenir une relation qui a dû, par fatalité, s'organiser dans l'éloignement.



Il y aura une lettre, une lettre filmée et lue, face caméra par son expéditeur. En ajoutant aux mots l'intention du regard et l'intonation de la voix, la lettre filmée nous permettra d'illustrer les lieux évoqués, le quotidien raconté et les sentiments éprouvés.

A chaque épisode, une lettre que l'on filme, monte et livre en main propre à son destinataire. Au premier plan, une relation distante et l'attachement d'un exilé à ses racines, en toile de fond. Tout au long du récit, il y aura nous, deux messagers évoluant sur le fil conducteur d'une lettre surprise, portés par l'ambition de voir remonter des liens enfouis à la surface du temps présent.

Enfin, la lettre nous guidera de rencontres en découvertes, dans un périple tracé par la bienveillance des habitants. Pour cela, il faudra se défaire des facilités matérielles et du  confort de la prévoyance : voyager en autostop, Dormir là où le vent nous mène, se laisser le temps d’avancer, et surtout, garder intacte l’incertitude du lendemain au profit d’une disponibilité absolue.

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Au fil de l’épisode, nous revenons par le montage chez l’auteur de la lettre pour lui raconter ce que nous avons vécu dans son pays d’origine. Les interventions de l’auteur de la lettre éclaircirent les situations que nous avons rencontrées, en décryptant pour nous les codes culturels de son pays d’origine.

Note de Réalisation

Chaque épisode prend la forme d’un road movie, avec un traitement caméra épaule adapté à l’improvisation et à la réactivité. Le dispositif est apparent, on accepte de tout montrer : l'un de nous enregistre le son pendant que l’autre filme, les micros sont visibles, on ressent la caméra, quand on la tient, quand on la pose…
La lettre pour sa part s’inscrit dans une esthétique cinématographique, qui tranche avec le traitement de notre voyage. Les images sont fluides et le son au plus proche de sa source.

La musique originale soutient l’émotion présente dans la lettre, ponctue notre voyage et renforce les sensations et émotions difficilement captées au tournage : le froid, la nostalgie, l’attente, l’espoir...

Note d'intention: À propos
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